more from
Bravo musique
We’ve updated our Terms of Use to reflect our new entity name and address. You can review the changes here.
We’ve updated our Terms of Use. You can review the changes here.

À Paradis City

by Jean Leloup

/
  • Streaming + Download

    Includes unlimited streaming via the free Bandcamp app, plus high-quality download in MP3, FLAC and more.

    Inclue une pochette numérique avec paroles et accords
    Includes a digital booklet with chords and lyrics
    Purchasable with gift card

      $9 CAD  or more

     

  • Compact Disc (CD) + Digital Album

    Includes unlimited streaming of À Paradis City via the free Bandcamp app, plus high-quality download in MP3, FLAC and more.
    ships out within 3 days
    Purchasable with gift card

      $14 CAD or more 

     

  • À Paradis City - LP
    Record/Vinyl + Digital Album

    NOUVEAUX VINYLES DISPONIBLES LE 15 AVIRL 2015

    Includes unlimited streaming of À Paradis City via the free Bandcamp app, plus high-quality download in MP3, FLAC and more.

    Sold Out

1.
Willie 04:10
Les chiens aboient le train passe C’est la nuit pas loin de minuit Les étoiles sont magnifiques le ciel est noir de ce noir bleu que l’on voit Quand on est triste ou bien joyeux Les chiens aboient Et Willie le vieux Willie écrit : « À toi, ma bouteille de whisky, je lègue ma tristesse et mes ennuis À toi, ma bouteille de whisky, je lègue mes fuckin’ soucis; j’ai raté ma vie Ce n’était semble-t-il qu’une question de secondes Elle tient qu’à un fil notre place dans ce monde Au détour d’une peine, je me suis égaré Si loin qu’on se souvienne, ma mémoire est cassée Mes amours étaient belles, mais tout me les rappelle Encore le labyrinthe le destin qui m’esquinte Les chiens aboient le train passe C’est la nuit pas loin de minuit Les étoiles sont magnifiques le ciel est noir de ce noir bleu que l’on voit Quand on est triste ou bien joyeux Ne soyez pas trop tristes pour la fin de ma piste Tous mes os me font mal, ils m’attaquent en chacals en combat inégal Un peuple de démons de fantômes en sommeil Se cacherait-il au fond de toutes mes bouteilles ? Je suis si vieux et où sont mes petites vieilles ? Pour ma part, il me tarde de partir en voyage Quitter cette famille de terreurs qui fourmillent Les chiens aboient le train passe C’est la nuit pas loin de minuit Les étoiles sont magnifiques le ciel est noir de ce noir bleu que l’on voit Quand on est triste ou bien joyeux Au loin les flammes, au loin les flammes, au loin les flammes, au loin les flammes Au loin les… Et au vent qui emmènera la fumée de ma cabane en bois Je lègue ma philosophie et aussi toutes mes idées de génie Et enfin à toi, le passant qui passera, je te lègue ma Ford Nova Je te préviens tout de suite : l’amour n’existe pas Au loin les flammes, au loin les flammes
2.
Sur le chemin de terre ils avaient aligné les corps Et les vautours faisaient des cercles autour Dans la cour de l’école on bastonnait les dissidents Pendant que regardaient en rang les étudiants Des maisons pleuraient les pères et les mères Les camions verts transportaient les militaires Les flamants roses volent dans le ciel encore Et rien n’arrête l’arrivée de l’aurore Mmmmm Mmmmm Les flamants roses volent dans le ciel encore Et rien n’arrête l’arrivée de l’aurore Malgré les morts gisant dans la poussière Les flamants roses éclatent de lumière Comme les montagnes s’allument dans le noir Sous la lueur lunaire dans la neige du soir Quand les corbeaux se meurent pour un bout de terreur Les flamants roses s’en vont vers le soleil Mmmmm Mmmmm Les flamants roses volent dans le ciel encore Et rien n’arrête l’arrivée de l’aurore Comme ton cœur qui s’envole pareil Tache de sang sur la terre vermeille Les flamants roses s’en vont vers le soleil Vole avec eux mon enfant sans sommeil Mmmmm Mmmmm
3.
C’est dans un petit village que grandit la belle fille sage Plus connue sous le nom de Petit Papillon Petit Petit Papillon, Petit Petit Papillon Petit Petit Papillon, comme le temps est long Petit Papillon pris le train un jour Un aller sans retour pour suivre son grand amour C’était un joli blond pas si mauvais garçon Mais pour le reste plutôt con, comme le temps fut plus long Dans son petit coqueron, dans son petit bureau Pour joindre les deux bouts, elle tenait le coup Mais les blonds sont sans cœur; ils ne donnent pas de fleurs Et quand ils partent, ils s’enfuient avec toutes les économies Petit Papillon avait le cœur trop tendre Décide de se pendre, mais la corde de se fendre Elle essaie de nouveau, se lance sous les autos Se réveille dans les canaux, trempée jusqu’aux os Elle tente l’overdose, une infirmière en rose La surveille en psychose dans une salle morose Petit Papillon s’en va chercher la mort Pour lui dire deux mots : « Donne-moi mon passeport » Mais dans son sac poubelle, la mort la trouve tellement belle Qu’elle lui roule une grosse pelle, lui jure un amour éternel : « Petit Papillon, jamais tu ne mourras Tu es à moi je suis à toi tu n’as pas le choix » Petit Papillon se lance vers la mort Un poignard à la main, douze coups de surin ! - « Tiens, tiens, tiens la mort, tiens, meurs la mort ! » La mort est un petit papillon qui trouve le temps long Attendant le prochain wagon, le prochain petit papillon La mort est un petit papillon qui trouve le temps long Attendant le prochain wagon, le prochain petit papillon
4.
Paradis City 02:48
Tous les chemins mènent en enfer mais quand tu vois la porte en fer Il est trop tard pour te refaire; retour au concessionnaire Toutes les routes meurent sur terre Les morts ont appris à se taire Et je cry je cry baby wou À Paradis City à Paradis City Et je cry je cry baby wou À Paradis City à Paradis City Tous les chemins mènent en enfer et rien de rien ne t’appartient Que les couleurs du ciel immense un jour de mai tout recommence Tendre est la nuit les illusions qui meurent les idées de bonheur Je suis un voleur d’éternité dans un monde blessé Et je cry je cry baby wou À Paradis City à Paradis City Et je cry je cry baby wou À Paradis City à Paradis City Cours ! Cours ! Court, court le vent remplissant les étranges oranges du temps Nous sommes les marionnettes du temps qui s’arrête Tous les chemins mènent en enfer pendant que le cœur dans les airs S’accroche au sommet des éclairs Tous les chemins mènent en enfer mais quand tu vois la porte en fer Il est trop tard pour te refaire; retour au concessionnaire On ne sait pas le grand mystère Arrivent les hélicoptères Et je cry je cry baby wou À Paradis City à Paradis City Et je cry je cry baby wou À Paradis City à Paradis City
5.
Les bateaux 04:17
Allo allo Oui oui c’est moi Oui oui c’est moi comment ça va oui oui je sais ça fait longtemps là… Oui oui… Non, je suis dans le coin, je suis revenu, je pensais à toi Oh non juste prendre des nouvelles… Puis ta fille? … Hein? T’en as deux? Ah ben! Pis y sont rendus à quel âge? Han? Ta fille est rendue à l’université? A réussit-tu ben? Non non ça a pas marché à Tahiti… Hein? T’es pas au courant? On s’est fait pogné… Oui, oui… Deux ans. Ben deux ans moins un jour… En tout cas… Ça te tente-tu de prendre un café… un thé? … Tu te rappelles-tu de notre toune? Ah ben là, là… Non, non… Regarde là… Pleure pas pleure pas Là je le sais que tu vas pleurer… non pleure pas non non Regarde… C’est pas grave là… On s’est pété la gueule… Regarde… Ça aurait fini par mal finir, t’as ben fait… Regarde… Je t’en veux pas, t’as ben fait de t’en aller… Regarde… Ça aurait été ben cool que tu donnes des nouvelles, mais bon… On laisse faire. Regarde… On pouvait pas… C’était trop difficile, trop dangereux. Arrête de chialer, chiale pas… pis le café? Le voilier est sur le quai; l’océan est sous le vent; nous ne sommes pas partis Mais nous sommes encore en vie c’est toujours ça de pris Il est loin le temps où nous rêvions ensemble Il est loin le temps tellement loin il me semble La pluie tombe sur le plexi de la cabine en ruine il est bientôt minuit Le voilier est sur le quai; l’océan est sous le vent; nous ne sommes pas partis Le voilier est sur le quai; l’océan est sous le vent; nous ne sommes pas partis Mais nous sommes encore en vie c’est toujours ça de pris c’est toujours ça de pris Ne regarde pas trop les bateaux Qui voguent sous la lune étrangement beaux Ce sont tes rêves tombés à l’eau Qui continuent de courir sans capitaine ni matelots Ne regarde pas trop les oiseaux Qui brillent sous la lune étrangement haut Ce sont peut-être tes idéaux Ne regarde pas trop les oiseaux Ne regarde pas trop les bateaux Qui brillent sous la lune étrangement haut Ce sont tes rêves tombés à l’eau Qui continuent de courir sans capitaine ni matelots Ne regarde pas trop les oiseaux Qui sont en retard sur le troupeau Et qui d’un élan s’élancent vers l’hiver Ne contemple pas trop les oiseaux solitaires
6.
Je ne me rappelle plus quand ni depuis combien de temps j’erre au gré des éléments Je ne me rappelle plus quand ni depuis combien de temps je suis une feuille au vent En marchant sous la lune noire, j’ai vu le Désespoir soudain Tenant pas la main Espoir, enfant du destin Squelette incertain et horrible vaurien, ils allaient sur le chemin - « Il fera beau demain » - « Moi, je ne m’attends à rien » - « On est bien tous les deux, on pourrait être heureux… » Je les suivais sans bruit jusqu’à ce que j’oublie; je suis un chien sous la pluie Je ne me rappelle plus quand ni depuis combien de temps j’erre au gré des éléments Je me souviens vaguement une branche, un parc et puis un banc Je me balance lentement, j’erre au gré des éléments Je me balance lentement Je suis une feuille au vent
7.
Voyageur 03:23
Sombre est ta solitude, voyageur, pauvre guerrier sans peur Dans la gare de nulle part tu attends ton prochain départ Où elle n’y sera pas celle que tu cherches et qui n’existe pas Et qui n’existe pas « Nous étions heureux Tous les deux», disaient les amoureux Et toujours le temps passe, qu’est-ce que tu veux qu’on fasse? C’est la mort qui grimace, c’est la mort qui grimace ! Sombre est ta solitude, voyageur, pauvre guerrier sans peur À travers la vitre embuée tu vois le paysage qui défile Les poteaux de téléphone et les fils et enfin les champs de blé qui te prennent à rêver Qui te prennent à rêver Te rappelles-tu la table en fleurs, ta mère et tes sœurs, Ton père et son déshonneur? Sombre est ta solitude, voyageur, comme tu pleures, pauvre déserteur Et soudain tu sens la douleur, et soudain tu sens ton cœur Il ne te reste plus que quelques heures, voyageur, bientôt tu meurs, bientôt tu meurs Après-demain comme avant-hier tout retourne à la poussière Et ne subsiste que le destin de tes passages dans les trains De ton visage et du sien de tes pas sur les chemins Dors tranquille, ce n’est rien, juste un voyage juste un peu plus loin « Nous étions heureux Tous les deux », disaient les amoureux Et toujours le temps passe, qu’est-ce que tu veux qu’on fasse? Tu vois la mort en face, c’est la vie qui grimace! Quoi? Quoi, corbeau qui passe dans le ciel? Dis-moi où sont les hirondelles Quoi? Quoi, corbeau qui passe dans le ciel? Dis-moi où sont les hirondelles Quoi? Quoi, corbeau qui passe dans le ciel? Dis-moi où sont les hirondelles Quoi? Quoi, corbeau qui passe dans le ciel? Dis-moi où sont les hirondelles « Nous étions… »
8.
Encore un départ d’une institution Un centre de réadaptation j’ai l’impression D’avoir toujours été un malade à soigner Le petit lit défait, la table de chevet, je suis allé trop loin Retour à la maison Seul, si seul j’ai froid j’ai peur Comme j’ai mal passent les heures Accepter ou devenir fou Casser tout mais j’ai tant fait de mal À Lui qui avait planté un arbre dans l’entrée malgré tout Retour à la maison Comme le temps est long Je revois ma silhouette sans gloire saoule sur les trottoirs Alcoolique ou narcomane il y a quelqu’un qui rit dans mon cerveau en panne Et je prie, la paix n’a pas de prix, comme le ciel est gris, comme le temps est gris Retour à la maison dans le taxi où tu souris Retour à la maison… Que dire de plus une maladie un défaut de fabrication à quoi bon On m’assure qu’il y a encore de l’espoir je veux tellement y croire je veux tellement y croire Mais mon âme est si noire, mais mon âme est si noire Retour à la maison, retour à la maison
9.
Quand la douceur et les pleurs Auront effacé ma douleur Je ferai ce que me dictera mon cœur Dit le prince au roi qui lui demandait s’il ferait honneur à la cour en pleurs Car le roi se meurt car le roi se meurt car le roi se meurt J’irais bien en ville mais je parts tranquille dit le roi quand il entendit ceci Et le roi s’en fut retourner la terre et le roi n’est plus qu’un grain de poussière Qu’un autre univers Et le roi s’en fut retourner la terre et le roi n’est plus qu’un grain de poussière Un autre univers Et le roi s’en fut retourner la terre et le roi n’est plus dans notre univers Un grain de poussière….
10.
Zone zéro 02:49
Je bois du vin Je tue le temps perdu À boire le vin De l’amour éperdu Il est trop tard, mon miroir, et je ne peux rien faire Car le chemin derrière, c’est le mien Je bois du vin Je tue le temps perdu C’est le destin Des fous et des pendus De trop vouloir ce qu’on n’aurait pas su Si on était resté sagement chez soi Monde parfait je ne te cherche plus Et j’ai cassé le miroir en morceaux Et ce sourire qui me sert de tombeau Zone zéro l’endroit où tu pleures et tu penses que tu ris Zone zéro l’endroit où tu pleures et tu penses que tu ris Zone zéro où t’as peur et tu penses que tu pries

credits

released February 2, 2015

J’ai été gâté :

Batterie : Alain Bergé / Claviers : Carl Bastien / Contrebasse et basse électrique : Martin Roy
Basse électrique (Zone Zéro) : Charly Yapo / Guitares et voix : Jean Leloup
Arrangements des cordes : Martin Roy / Cordes : Shonna Angers (Violon 1), Édith Fitzgerald (Violon 2), Sarah Martineau (Alto) et Camille Paquette-Roy (Violoncelle)

Recherche et création, pré-production : Nico Pellerin
Prises de son et mixes : Louis Legault, au Studio B et au Studio Victor
Prises de son additionnelles et effets spéciaux : François-Charles Legault
Réalisation : Louis Legault et Jean Leloup
Mastering : Louis Legault (Studio Victor) et Marc Thériault (LeLab Mastering)
Graphisme : Julie Bernèche / Photos : Virginia Tangvald

Tous les basics ont été enregistrés live sans « click », sauf Retour à la maison et Les bateaux, où nous trouvions que l’horloge numérique collait.

Les compositions ont été faites au cours des cinq dernières années : les jams avec Benji Vigneault, Hugo Chaput, Mathieu Leclerc, Pierre-Carl Daoust et Virginia Tangvald ont donné Willie et Flamants roses. Vincent Réhel, David Mobio, Volodia Schneider, Martin Granger, Alain Quirion, Jocelyn Tellier, Maurice Soso Williams, Pierre-Luc Cérat, Emmanuel Éthier, Sébastien Blais-Montpetit sont venus aussi à la rescousse.

Je ne saurais comment remercier Marilou David, Sandra Armstrong et Éli Bissonnette sans le soutien de qui cette aventure n’aurait pas été possible.
Merci aussi à Nathalie Beaulieu, Jami et Tatiana Leclerc, à Christian Breton et Daniel Hernandez pour leur patience, à mes conseillers de toujours Serge Provençal et Francinne Morin, à Stéphane LePage et Marie-Andrée Lelièvre pour les soirées sous les arbres.

Merci à mon Frère, à ma mère et mon père qui m’ont toujours tenu quand je tombais.

À Virginia.

license

all rights reserved

tags

about

Jean Leloup Montréal, Québec

discography

contact / help

Contact Jean Leloup

Streaming and
Download help

Shipping and returns

Redeem code

Report this album or account

If you like Jean Leloup, you may also like: